L'étoffe d'une femme
 

Critiques

Romans contemporains

 

Les premiers livres comportent souvent une importante part autobiographique.L’Etoffe d’une femme n’échappe pas à la règle puisqu’il parle d’une costumière de théâtre. Bretonne comme moi, de surcroît.

En 1997, raconter une histoire tenait pour moi du défi autant que du jeu. C’était mon premier livre, j’ignorais totalement  si j’irais au bout, s’il verrait le jour, si je saurais…

Mon sujet s’est imposé tout de suite dans ses grandes lignes. J’avais envie de savoir comment j’aurais pu, au XIXè, exercer mon métier, alors qu’il n’existait même pas. Sans parler de l’inconvénient majeur d’être une femme !!!

Les spectacles sur lesquels j’avais travaillé, avait entraîné une familiarité avec les costumes, mais aussi le quotidien de l’époque, les différents courants artistiques ou la condition des femmes. En revanche, je n’avais de la Grande Histoire que des souvenirs scolaires ou cinématographiques : rien de fiable. Au cours des recherches historiques que j’ai dû mener pour ne pas écrire trop de bêtises, le reste du livre s’est lentement construit.

Je savais que mon héroïne devrait lutter contre le machisme ambiant. Mais je n’imaginais pas que les lois pèseraient à ce point contre elle. J’ai été édifiée ! Quel combat !

Et pourtant, c’était hier. Mes grand-mères sont nées au XIX e, l’une s’est battue pour faire des études de pharmacie, l’autre, en 1970, n’avait jamais signé un chèque de sa vie. Je les connais, ces femmes prisonnières des lois, des préjugés, de leur religion. Ca n’est pas difficile, elles nous ressemblent tant !


RESUME

 

Grand format

Editions JC Lattès

Format Poche

Collection J'ai Lu

 

 
   
 
Romans historiques