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Tout commence en 1997 : par curiosité ou par défi, sous le prétexte officiel d’apprendre à me servir d’un traitement de texte, j’entame l’écriture de L’étoffe d’une femme.

Jusqu’alors, j’ai tenu un journal, écrit d’interminables lettres à mes amis, participé à des traductions de pièces de théâtre et à la rédaction de quelques scénarii qui n’ont pas vu le jour. Il paraît que je me débrouille pour les dialogues. C’est peu. J’ignore si je serai capable de construire mon histoire jusqu’au bout. Mon personnage central est une malouine qui a envie de dessiner des robes de théâtre, dans la deuxième moitié du XIX° siècle. Quand je commence à écrire, il n’est pas encore question de la Commune. J’évoque juste une société dont je pense bien connaître l’esprit. Je serai donc amenée à établir un vrai travail de documentation en cours d’écriture, lorsque le roman commence à me dicter ses exigences.

Le livre achevé, je l’adresse à cinq éditeurs : deux parfaitement ciblés, mais sans lettre d’introduction. Chez les trois autres, je bénéficie d’une introduction. Hasard « incroyable », les trois éditeurs en question me répondent favorablement, contrairement aux deux autres. J’ai donc le choix, l’embarras du choix. J’écarte la plus grosse et la plus modeste de ces maisons et je choisis les éditions Jean-Claude Lattès.

L’étoffe d’une femme paraît en 2000, suivi duPartage de l’amour en 2001. En 2003, sort Rose Granit et deux mois plus tard, Premier rendez-vous, signé du pseudonyme de Jeanne Lasco. Ce dernier roman n’est ni romantique ni historique. Il se veut ancré dans son époque et teinté d’humour. D’où le pseudo, pour ne pas déconcerter les lecteurs de mes romans historiques.

2004, c’est Le Marquis va nu-pieds, la biographie déguisée d’un breton parti de rien qui est devenu l’ami d’Henri IV et le conseiller de Louis XIII !

Etait-ce à ce point inévitable ? L’écriture me ramène au théâtre et plus récemment à l’opéra.

Une de mes nouvelles, Mea Culpa, est proposée par une amie à un comité de lecture au théâtre de la Tempête qui l’accepte pour les Rencontres de la Cartoucherie 2004. La nouvelle est jouée, sans qu’un mot d’adaptation ne soit ajouté. Elle est mise en scène par mon mari, Bernard Jourdain et jouée par Geneviève de Kermabon et Catherine Le Hénant.

A la suite de cela, mon vieux complice metteur en scène Samuel Sené me demande d’écrire un conte qui puisse servir de lien entre des airs d’opéra consacrés à l’univers des contes. Cela donne Contes sans frontière, crée au Petit Célestin à Lyon. Depuis, j’ai adapté pour un spectacle de théâtre musical le Journal d’Anne Franck.

En 2010, Le Créa, centre d’éveil artistique du Créa dirigé par Didier Grojsman me passe commande d’un livret pour sa prochaine création. Ce sera Les Sales mômes donné pour la première fois en octobre 2010 sur une musique de Coralie Fayolle et mis en scène par Christian Emery

 
 
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